Baccalauréat de l’enseignement général: Première journée tranquille

Agrandes enjambées, des candidats au baccalauréat général accourent de partout et se dirigent illico presto vers leur sous-centre d’examen. Ils sont aussitôt accueillis à l’entrée par des surveillants chargés de la fouille systématique de leurs effets. Ils sont ensuite orientés dans leurs salles. Aucune fausse note n’est permise pour ce premier jour de composition. Il faut montrer patte blanche pour accéder au sous-centre d’examen du lycée bilingue d’Ekounou à Yaoundé. Il est à peine 7h20, ce lundi 26 mai 2025. Dans la sérénité, le proviseur, par ailleurs chef du sous-centre d’examen, Mme Mvolo Zangana Tède, contrôle tout à la loupe. « Madame ! Que faites-vous là ? Nous sommes dans un centre d’examen et n’admettons pas d’étrangers ici. Sauf si vous faites partie des surveillants. Portez votre badge ! » « Et vous, courez au lieu de marcher ! Le temps presse ! », crie-t-elle ici et là. Avec 1 200 postulants au baccalauréat A4 Espagnol, le souscentre dispose de deux secrétariats. Avec 40 salles de composition à raison d’environ 30 candidats par classe et un postulant par table-banc. Entre 7h30 et 7h45, les surveillants en salle procèdent à la traditionnelle lecture de la police des examens. Notamment les consignes et la conduite à tenir pour les candidats. Renseignement, regroupement ou bavardage sont fortement proscrits. Ceci, devant des candidats sereins et visiblement concentrés. Puis le moment crucial arrive à 8h avec le début de la première épreuve : la littérature. Pendant quatre heures, les candidats vont creuser leurs méninges. « Comme vous l’avez constaté, la première épreuve a bien débuté. Tout est calme au lycée bilingue d’Ekounou. Je me suis assurée personnellement en sillonnant toutes les salles d’examen que toutes les consig...