Affaire des bœufs d’Olembe: Le ministre rassure les consommateurs

Il y a quelques jours, des membres d’une organisation turque ont été aperçus en train d’abattre de manière illégale des bœufs dans un domaine privé à Olembé, un quartier de Yaoundé. Une équipe de patrouille de la délégation régionale du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia) pour le Centre qui se déployait dans le cadre du renforcement de l’inspection sanitaire vétérinaire pendant la fête de la Tabaski en a fait la découverte. Au total, 350 bœufs ont été recensés sur le site d’Olembé, soit 200 déjà abattus et 150 encore sur pieds. « Contrairement aux rumeurs relayées sur les réseaux sociaux, il ne s’agit ni d’un empoisonnement, ni d’animaux morts de suite de maladie », indique le Minepia, le Dr Taïga dans un communiqué signé le 10 juin. A l’immédiat, les services techniques du Minepia assistés des autorités administratives et sécuritaires ont interrompu les opérations d’abattage et de distribution de cette viande. Par la suite, les carcasses saisies sur les lieux ont été détruites selon la règlementation en vigueur. Les animaux vivants ont été dirigés vers l’abattoir industriel de la Société de développement et d’exploitation des productions animales (Sodepa) pour un abattage contrôlé. En effet, l’abattage de bœufs au Cameroun obéit à un certain nombre de procédures. « Après les modalités du service commercial, l’animal est mis en contention dans le parc pour observation. Si ce dernier ne présente aucun symptôme de maladie alors, il est conduit à la carrière pour être saigné. Après quoi, il va subir tout le processus d’habillage (retrait de la peau, des viscères, etc.) », a récemment expliqué à CT, Nicole Eliane, chef de l’entrepôt frigorifique de Yaoundé. Apr...