Numérique : à l’école de la 3D

Le Salon du génie et talent de l’étudiant camerounais (Getec) fait courir depuis son ouverture lundi dernier. Parmi les prestataires, Orange Digital Center. Ce 18 juin 2025 au Musée national, le centre y occupe une place de choix. Son installation au pied de l’édifice occupe un espace de près de 100 mètres carrés. En plus du stand dédié aux visiteurs, un car mobile est stationné. C’est le laboratoire de fabrication numérique (Fablab). A l’intérieur, un bruit assourdissant provient d’une machine appelée découpeuse laser. L’appareil qui agit sur commande est en train de fabriquer des porte-clés dont la conception est réalisée en amont depuis un ordinateur. Aux commandes, Sidonie Fouejio, 29 ans. Comme un jeu, et à l’aide de l’application Inskape, elle conçoit les objets qu’elle souhaite imprimer. Camions, pots de fleurs, veilleuses, montres en bois et autres objets à base d’acrylique comme des chevalets ou porte-clés. Selon cet ingénieur des télécommunications, ce n’est pas sorcier. Après un an de formation au Fablab de Ngoa-Ekelle, elle a su maîtriser toutes les étapes (de la conception à la production). Aujourd’hui, elle occupe le poste de formatrice. Elle a un nouveau projet, celui de créer son site web afin d’y exposer ses articles et de les vendre. 
Un qui bénéficie déjà des fruits de cette formation c’est Emmanuel Boulama, assistant volontaire Fablab. Avec une formation en électricité, le jeune homme d’une trentaine d’années a choisi de se former au digital. C’est donc avec beaucoup d’aisance qu’il manipule les imprimantes 3D, la découpeuse laser, la brodeuse numérique, etc. Et aujourd’hui, il gagne bien sa vie. Orange Digital Center lui permet de réaliser son travail personnel à partir de ces appareils. « Quand je gagne un marché, c’est clair qu’il y a une part que je reverse à Orange. Je ne peux pas me procurer ces appareils. Ils coûtent des millions de F, et c’est pareil pour leur maintenance. Mais j&rsq...