Criminalité transfrontalière : Interpol sur le gril

L’Organisation internationale de police criminelle (Interpol) garde l’attention du commissaire divisionnaire Patrice Essame. Après s’y être intéressé avec brio, il y a 11 ans dans le cadre de sa thèse de doctorat PhD (mention très honorable), l’actuel chef de la Division juridique à la délégation générale à la Sûreté nationale revient avec un nouvel angle d’étude. « Interpol et la lutte contre la criminalité transfrontalière : pour quel avenir ? », est le titre de son nouvel ouvrage présenté le 26 juin dernier à Yaoundé.
Il s’agit d’un document qui a reçu les appréciations positives du très sélect Adolphe Minkoa, membre du Conseil constitutionnel, par ailleurs préfacier de l’ouvrage. Ce dernier situe l’ouvrage dans le domaine de la politique criminelle, branche de la politique publique. D’où la recommandation lancée en direction des décideurs, des magistrats, des avocats, des policiers et de tous les professionnels des questions criminelles. « L’ouvrage peut servir de formation, l’ouvrage peut servir d’aide à la décision et l’ouvrage peut servir aussi de questionnement », dira le Pr. Germain Ntono Tsimi.  Mais avant, l’universitaire, dans son examen du livre de 464 pages édité aux Éditions Connaissance et savoir, a salué l’actualité du sujet, la pensée et la réflexion de l’auteur, notamment d’Interpol face au phénomène de régionalisation ou encore d’Interpol en tant qu’instrument d’expression du relativisme des États ou d’universalisme du droit pénal ?
En deux parties, l’enseignant associé dans les...