Livre : des plumes sur les traces de « Ndinga Man »

Après le rendez-vous manqué du 16 mars 2024, puis du 21 juin dernier, jour de Fête de la musique, il n’y a pas eu de fausse note samedi 28 juin 2025 au Centre culturel Ubuntu à Yaoundé. Les exemplaires du livre « Lapiro de Mbanga, fragrances d’une vie et d’une œuvre complexe » sont bel et bien présents. Tout comme Magloire Tchepmo, le journaliste de formation à la direction de cet ouvrage collectif qui a rassemblé les intelligences de 27 contributeurs aux profils diversifiés (sémioticiens, historiens, artistes, sociologues, ethnomusicologues, journalistes culturels, critiques musicaux, linguistes, anthropologues, etc.). Certains d’entre eux, comme le préfacier le Pr. Daniel Anicet Noah, Joseph Owona Ntsama, Junior Binyam, le modérateur de circonstance, Louisette Noukeu, veuve de Lambo Pierre Roger connu sous le pseudonyme de Lapiro de Mbanga, font partie des intervenants. Le casting des contributeurs du document de 386 pages sorti des presses d’Afredit laisse apparaître des noms connus tels que Roger Owona, Haman Mana, Prince Ndedi Eyango, Big Benji Mateke, Jean Maurice Noah, Pr. Pierre Fandio, Pr. Cyr Alain Pangop, entre autres.
Face à la presse, Magloire Tchepmo est revenu sur la parturition de ce projet né d’un questionnement sur un quelconque intérêt de la science sur la discographie, la vie et l’œuvre de l’auteur de « Mimba wi ». « Dans ce que nous avons voulu faire, Lapiro de Mbanga n’est pas un ange. C’est un homme, un héros. Mais c’est un homme avec tout ce que cela comporte de finitude et d’errances qui nous permettent aussi de regarder les nôtres », a souligné Magloire Tchepmo. En associant le côté mélanges universitaires et les témoignages usuels, « Lapiro de Mbanga, fragrances d’une vie et d’une œuvre complexe » se structure autour de trois dynamiques : l’artiste de génie, le « protest singer » usant du « mboko talk » pour passer son esthétique de la révolte et les perspectives.
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