Arnaques : comment ils opèrent

C’est généralement à travers des propositions alléchantes faites sur les réseaux sociaux que les auteurs attrapent leurs proies.

C’est via les plateformes Internet que des personnes malveillantes passent pour proposer leurs services. Elles prétendent représenter soit des entreprises, des organisations ou encore des consultants en immigration. Ces arnaqueurs utilisent souvent de faux documents pour tromper leurs interlocuteurs. « J’ai été contacté via mon compte Facebook par un inconnu qui m’a proposé un voyage en Espagne pour être mannequin. Selon ses dires, je devais être logée, nourrie et payée. Il m’a dit qu’il était manager-designer et qu’il voulait des Africaines. C’est au bout de plusieurs jours d’échanges que je me suis rendu compte qu’il s’agissait d’un faux agent », révèle Anita M., étudiante. 
Pour les migrants vers les pays arabes, et même vers les pays comme le Ghana, l’Afrique du Sud ou le Nigéria, le bourreau n’est pas toujours une personne inconnue. Généralement, ce sont des individus que l’on connaît, qui nous font des propositions de jobs aux salaires alléchants. Ils font miroiter un avenir radieux aux jeunes. « C’est une ancienne amie qui m’a mise en contact avec un certain agent à Dubaï. Elle m’a dit que le monsieur était à la recherche de cinq filles pour les travaux ménagers et qu’on devait nous payer environ 400 000 F par mois. Sauf que pour voyager, je devais leur verser une somme de 2 millions de F pour la procédure. Chose que j’ai faite parce que j’étais sûre de récupérer cet argent après cinq mois de travail. Ils m’ont fait voyager, mais une fois à Dubaï, ils étaient tous injoignables. J’étais perdue dans ce jeu et j’ai beaucup souffert avant de m’en sortir. En effet, sur les 2 millions de F que j’ai dépensés, ils n’ont utilisé qu’environ 500 000F pour assurer toutes les procédures, et le reste c’était une pure escro...

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