Présidentielle 2025 : contrat à respecter pour le Nord-Ouest

18 députés sur 20. 9 sénateurs sur 10. 33 communes sur les 34 que compte le Nord-Ouest. Voilà le bilan chiffré du RDPC lors des dernières consultations électorales organisées dans la région. Des résultats qu'il s'agira de confirmer lors de l'élection présidentielle d'octobre prochain. Car ici, et comme l'a indiqué à la presse, Atanga Nji Paul, ministre de l'Administration territoriale, qui a pris la parole au nom de la délégation, on est conscient qu'aucune élection n'est gagnée d'avance. D'où l'appel à la mobilisation qui a été lancé en direction des composantes de la délégation reçue hier au Palais de l'Unité par le ministre d'Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, dans le cadre des concertations instruites par le président de la République. « Savoir que nous sommes consultés est un sentiment merveilleux, parce que les parlementaires sont des acteurs de la base qui nous a élus », a notamment déclaré le sénateur Elizabeth Regina Mundi, qui a par ailleurs indiqué qu'en tant que représentants des populations à la base, les députés et sénateurs de la région du Nord-Ouest sont prêts à descendre sur le terrain. Comment cela va-t-il être possible au regard de la situation socio-politique de cette région qui a fait face aux exactions commises par les bandes armées qui ont sévi ici ? 
L'on se veut rassurant sur la situation qui est celle de cette région aujourd'hui. « Grâce aux mesures prises par le président de la République, la situation est plus calme aujourd'hui », a fait savoir le ministre de l'Administration territoriale, Atanga Nji Paul. Outre la reprise des activités économiques, le retour des enfants dans les écoles, la mise en œuvre du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (Cnddr) a permis à des centaines d'ex-combattants de dépos...