Appels à l’insurrection dans les médias : le préfet annonce la phase répressive

Au cours d’un échange le 10 juillet dernier avec des responsables d’organes de presse, le 1er adjoint préfectoral a recommandé la censure de tout appel à la déstabilisation du pays.

Après plusieurs concertations de sensibilisation des responsables d’organes de presse du département du Wouri au sujet de la diffusion des messages d’appels à l’insurrection populaire et au boycott des institutions, le préfet du Wouri, Sylyac Marie Mvogo, a décidé de passer à la phase répressive. Le premier adjoint, Tchapnga Nang, l’a fait savoir aux médias présents à la réunion du 10 juillet dernier organisée dans les locaux de la préfecture.
Sur 11 médias invités, seuls cinq ont répondu à l’invitation du préfet. Ce qui, de l’avis de l’autorité administrative, s’apparente à de l’incivisme. Tchapnga Nang a de prime abord rappelé que la liberté d’expression est consacrée par la loi et encadrée par des textes précis. Il a ensuite martelé : « Il faut mettre un terme aux dérives, aux appels au soulèvement lors des débats et autres interviews. Les avertissements à ce sujet sont terminés ! Le choix des élus se fait dans les urnes et non par appel au boycott et au soulèvement ». L’autorité administrative a annoncé des sanctions à l’encontre des médias qui ne se conformeraient pas à ces prescriptions. Ces sanctions vont de l’interruption des programmes concernés à la pose de scellés sur les structures incriminées.
A en croire le premier adjoint préfectoral, l’argument selon lequel ce sont les panélistes qui s’enflamment sur le plateau ne tient plus. « Il est certes difficile de prévoir ce qu’un invité va dire sur un plateau. Mais c’est vous qui les sélectionnez. Vous devez les recadrer en amont et les sensibiliser. Cette responsabilité est la vôtre », a insist...

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