Economie bleue : la bonne pêche

La Conférence internationale sur l’économie bleue durable dans le golfe de Guinée s’est achevée jeudi dernier au Palais des Congrès de Yaoundé, avec des conclusions ambitieuses. Elles sont contenues dans la « Déclaration de Yaoundé ». Il s’agit là d’un document dans lequel les Etats-membres ayant participé à ces deux jours de travaux ont pris des engagements visant à capitaliser les ressources maritimes. Ceci, en conformité avec l’appel lancé par le ministre des Relations extérieures (Minrex) Lejeune Mbella Mbella. Dans son allocution de clôture, le membre du gouvernement a invité les Etats-parties à mettre les ressources océaniques et maritimes au cœur de leur développement économique.
Du coup, les participants se sont accordés à relever les défis qui se posent à eux afin de saisir les multiples opportunités que leur offre l’économie bleue durable. Ainsi, conscients que le golfe de Guinée est l’un des écosystèmes les plus riches du monde, essentiel aux moyens de subsistance, à la sécurité alimentaire, ils ont décidé de renforcer la coopération régionale et d’accélérer la mise en œuvre du cadre normatif mondial. D’où l’engagement « d’élaborer et d’implémenter des plans pour la durabilité des océans afin d’orienter l’utilisation durable, la protection et la restauration des écosystèmes marins et côtiers. » Les Etats-membres de cette plateforme ont aussi convenu de « renforcer la surveillance et le partage des données pour lutter contre la pêche illicite et illégale, la piraterie maritime, le trafic et les crimes contre l’environnement. »  
Pour cet aspect précisément, les pays du Golfe de Guinée ont, d’un commun accord, convenu de soutenir la Charte mondiale pour la transparence ...