Gestion des risques budgétaires : on veut améliorer le système

Le ministère des Finances a organisé jeudi dernier à Yaoundé, en collaboration avec le FMI, une session de sensibilisation en direction de plusieurs administrations.

Le ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze, a présidé jeudi dernier à Yaoundé, l’atelier de sensibilisation des responsables d’administrations publiques sur les risques budgétaires. Cette activité organisée en collaboration avec la représentation pays du Fonds monétaire international (FMI) via le Centre régional d'assistance technique pour l'Afrique central (Afritac-Centre) avait pour objectif d’outiller les responsables à mieux détecter, prévoir et gérer les risques budgétaires afin de contribuer au renforcement du système de gouvernance budgétaire du Cameroun.
Pour illustrer ces capacités anticipatives, Louis Paul Motaze est resté dans l’actualité, avec la récente ordonnance du président de la République modifiant et complétant certaines dispositions de la loi de finances 2025. Un texte qui a consacré une augmentation de 418,2 milliards de F sur les prévisions budgétaires du Cameroun et une baisse des projections de croissance. Le Minfi a expliqué que ce réajustement fondé sur des développements économiques récents était nécessaire. 
« Certains nous feront le reproche de procéder depuis un certain temps au collectif budgétaire. Pourtant, non seulement cette pratique est symptomatique de la transparence qui habite le gouvernement, mais aussi, elle constitue, à mon avis, la forme la plus aboutie de la gestion des risques budgétaire », a soutenu le Minfi.  A ce jour, l’expérience du Cameroun dans la gestion des risques budgétaires a permis d’identifier quelques éléments au premier semestre 2025. Entre autres, une augmentation imprévue des dépenses de l'Etat de 30 milliards de F, due à la suspension des financements dans le domaine de la sant&e...

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