Démobilisation et réintégration des anciens combattants : le Cameroun et la Colombie en phase

Le Cameroun et la Colombie unissent leurs forces pour mieux gérer les ex-combattants afin de faciliter leur réinsertion dans la société. C’est le sens à donner à la rencontre de vendredi dernier à Yaoundé au siège du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR). Le Coordonnateur national, Fai Yengo Francis, recevait une délégation colombienne, conduite par Maria Paz Lara Camacho. De retour d’une mission de cinq jours qui les a conduits dans la région de l’Extrême-Nord, il était question pour la partie colombienne, de partager ses observations et recommandations au sujet du processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration mis en place au Cameroun.
Cette visite s’inscrit dans le cadre d’un programme de coopération Sud-Sud dédiée à la construction durable de la paix, dénommé « De la Colombie au monde ». Pour la chef de mission, Maria Paz Lara Camacho, l’équipe colombienne venait apprendre de ce qui se fait au Cameroun dans le cadre du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration des ex-combattants. « Nous nous sommes rendus à l’Extrême-Nord et nous avons visité les centres de transit où les ex-combattants sont pris en charge. Nous avons apprécié les efforts consentis par le gouvernement camerounais. L’Etat veille sur les communautés qui accueillent ces ex-combattants, ce qui est une bonne chose. Nous notons qu’il y a beaucoup d’avancées depuis plus de six ans que ce programme est implémenté au Cameroun », a reconnu Maria Paz Lara Camacho. Avant d’ajouter qu’en Colombie, « le processus est en marche depuis plus de 20 ans mais nous ne sommes pas au même niveau que le Cameroun. C’était important pour nous de toucher du doigt cette réalité. Nous aimerions reconnaître que chaque ...