Gestion des urgences et catastrophes : la médecine du secours au scanner
- Par Alexandra TCHUILEU N.
- 22 juil. 2025 12:58
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Le sujet est au cœur du 10e Congrès annuel de la Société camerounaise d’anesthésie-réanimation et de médecine d’urgence ouvert hier à Yaoundé.
Face à un accident de la circulation, un crash d’avion, un glissement de terrain, une bousculade massive, une inondation ou une pandémie, la surprise est presque toujours au rendez-vous. Et tous les maillons d’intervention doivent s’organiser de façon spéciale pour y répondre. Dans ce groupe, les médecins interviennent à une étape. Comment s’y prendre ? Le 10e Congrès annuel de la Société camerounaise d’anesthésie-réanimation et de médecine d’urgence (SCARMU) explore les pistes de solutions depuis hier à l’Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé. Pendant deux jours, ces professionnels de la santé réfléchissent sur leur travail lors de la gestion des urgences et des catastrophes. « Il est question de nous préparer parce que personne ne sait quand, où et comment va se passer la prochaine catastrophe. La demande en soins est largement au-dessus des capacités de réponse. C’est pourquoi il est important de jouer dans la prévention », va relever le Pr. Jacqueline Ze Minkande, présidente de la SCARMU.
Lors de ce congrès, la société savante se prépare surtout en termes d’identification des ressources humaines, matérielles et de plan d’urgence. « Notre objectif est de réactualiser les plans d’urgence parce que cela est important dans la prévention », va ajouter le Pr. Ze Minkande. Pour entretenir les participants, des médecins anesthésistes-réanimateurs de rang magistral, praticiens hospitaliers pour la plupart. Le Pr. Paul Owono Etoundi, professeur titulaire des universités, va ainsi partager l’expérience de l’Hôpital central de Yaoundé où il officie comme praticien hospitalier. « « L’Hôpital central de Yaoundé a un plan de gestion des afflux massifs des malades. Nous avons mis sur pied une cellule de crise. Le seuil de déclenchement de l’urgence est autour de 100 à 150 cas. Quand nous apprenons qu’une situation est intervenue et que des sinistrés arrivent, tout le monde est rappelé à l’hôpital et sait ce qu’il doit faire », assure-t-il. A l’Hôpital militaire, l’organisation est tout aussi pointilleuse. « L’hôpital militaire de Yaoundé est une structure médicale de deuxième caté...
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