Presse culturelle : le plaidoyer de l’autonomisation

Une préoccupation évoquée durant l’audience de mercredi dernier entre le ministre des Arts et de la Culture et la présidente du Réseau des journalistes culturels du Cameroun.

La salle de convivialité du ministère des Arts et de la Culture (Minac) a accueilli mercredi dernier une forte délégation de professionnels de l’information culturelle. Des journalistes, des photojournalistes en provenance du Cameroun, du Niger, de Guinée, du Bénin, de Côte d’Ivoire, du Sénégal ou encore d’Irak, prenant part à la sixième édition du Grand Prix francophilie des médias baptisée Coupe du monde de la presse culturelle. Une délégation conduite par l’organisatrice de cet événement, Laurentine Assiga, présidente du Réseau des journalistes culturels du Cameroun (Rj2C), hôte de Bidoung Mkpatt, ministre des Arts et de la Culture. L’autonomisation des journalistes culturels a constitué l’axe principal des échanges. Laurentine Assiga a présenté la réflexion globale sur le sujet qui a fait l’objet d’un grand forum mercredi dernier. Les échanges ont consisté à porter vers les pouvoirs publics le message de la revalorisation du traitement accordé à la presse culturelle en général et aux journalistes en particulier. La présidente du RJ2C, par ailleurs coordonnatrice du pôle journalisme culturel et critique d’art au Minac, milite pour une approche collective d’une source de financement efficace pour les entreprises de presse culturelle. « On doit migrer, nous journalistes, vers l’économie des médias », a-t-elle partagé.
L’audience a connu la participation de certains professionnels, à l’instar de Yolande Bodiong, entrepreneur des médias, et de Roger Owona, journaliste culturel. Ce dernier, vétéran dans le traitement de l’in...

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