ESSTIC : on repense les programmes

Relecture et reprofilage des programmes de formation. C’est le travail qui se fait depuis hier à l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques et l’Information et de la Communication (ESSTIC). Les journées pédagogiques sur fond de revue des programmes de formation ont été ouvertes hier à l’amphithéâtre Hervé Bourges, par le Pr. Mathias Eric Owona Nguini, vice-recteur chargé de la recherche, de la coopération et des relations avec le monde des entreprises de l’Université de Yaoundé II. 
Faisant une évaluation des performances de ses étudiants, le Pr. François Marc Modzom n’y est pas allé de main morte. Les produits de l’ESSTIC, toutes filières confondues ne sont pas bons. Ils ne représentent pas toujours un visage satisfaisant en termes d’assimilation des techniques professionnelles. Ce constat amer, fait suite aux assises du Conseil de direction du 7 mai dernier. En effet, les problèmes de l’ESSTIC se posent, au plan humain, en termes d’employabilité de ses produits. On relève ainsi, une faible lisibilité du taux de placement en entreprise, une insuffisance des habilités pratiques des produits, une inadéquation entre les objectifs de formation et des unités d’enseignement, et les indicateurs de performance. Un nombre important de diplômés ne trouvent pas d’emploi décent ou en adéquation avec la formation suivie.
C’est donc pour poser un acte de refondation que les responsables et enseignants et même des consultants ont été invités à réfléchir à la mise sur pied de nouveaux programmes.  Selon le vice-recteur, il faut veiller à bâtir les curricula sur des emplois, si on ne veut pas livrer les étudiants de cette école au chômage massif. « Nous devons être conscients qu’un processus de fabrication de ch...