Promotion de l’intégration nationale : de nouvelles pistes

L’organisation d’une campagne de lutte contre les discours haineux proposée mardi 29 dernier, au cours de la restitution de l’étude menée par le Centre national d’éducation.

Trois ans de recherche à travers le pays pour élaborer un document de Stratégie d'intégration nationale (SIN). Tout en faisant un diagnostic approfondi de l'intégration nationale au Cameroun et en déterminant les instruments et les stratégies à mettre en place. C’est un travail d’arrache-pied qu’ont réalisé les équipes du Centre national de l’éducation dans les régions du Centre, de l’Extrême-Nord et de l’Ouest. Et mardi 29 juillet 2025, était jour de restitution au ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (Minresi), tutelle du Centre. 
Une cérémonie présidée, au nom du ministre empêché, par le Pr Rebecca Madeleine Ebelle Etame, secrétaire général du Minresi, en présence de représentants de différentes administrations. L’on apprendra ainsi que les données ont été collectées en ligne, grâce au questionnaire d'administration directe, et sur site, à l'aide d’un guide d'entretien. Les résultats préliminaires obtenus établissent que les populations camerounaises n'ont pas une conception équivoque de la problématique de l'intégration nationale, qu'elles assimilent aux termes connexes de « cohésion sociale », de « cohabitation », de « convivialité » et « d'unité nationale ». Il en ressort également que les Camerounais ont une méconnaissance de l'autre dans son environnement, son être culturel et social. « Bien que le dispositif d'équilibre régional actuel soit pertinent, il est nécessaire d'en revoir les cadres d'implantation et de contrôle, pour assurer la pérennité d'un processus de cohabitation pacifique entre les différentes composantes du Cameroun &raq...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie