Discours de haine : la ligne rouge

Entre surnoms moqueurs et invectives tribales, la présidentielle électrise la Toile camerounaise. L’esprit citoyen, lui, vacille…


Il suffit d’un post, d’un nom, d’un logo de parti. Et les commentaires se déchaînent. « Sardinards », « Kamtozards », « Talibans » … Des termes devenus familiers dans l’écosystème numérique camerounais, souvent drapés d’ironie mais trop souvent porteurs de venin. Depuis que la course à Etoudi a été lancée, les réseaux sociaux ressemblent à un ring : accusations, clichés ethniques, menaces à peine voilées et appels à la division s’y côtoient sans filtre.
Dans ce tumulte, les arguments politiques fondent comme neige au soleil. Certains internautes s’improvisent porte-voix enragés de leurs « champions », oubliant que le débat démocratique suppose un minimum de respect. Et que derrière l’écran, il y a un pays bien réel, dont il faut préserver l’unité. Le pire, c’est que ces discours ne sont pas l’apanage des trolls anonymes. De vraies identités s’y prêtent, parfois avec des slogans ouvertement xénophobes.
Heureusement que face à cette dérive, les pouvoirs publics et la société civile ne restent pas les bras croisés. Dans l’espace numérique, l&rsquo...

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