Patrimoine audiovisuel : les médias et le défi de la conservation
- Par Inès OMONINGO
- 29 Oct 2025 11:25
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Les services des archives des chaînes télévisées et radiophoniques du Cameroun sont quotidiennement confrontés à de nombreuses difficultés dans la sauvegarde des documents.
La journée mondiale du patrimoine audiovisuel, commémorée le 27 octobre dernier, a été l’occasion de revenir sur la question de la conservation des archives dans les médias audiovisuels camerounais. Au poste national de la Cameroon Radio Television (CRTV), l’archivage des programmes revient au service du département des « tech et de la conservation radio », dans lequel se trouve le service de la documentation. Dans ce département, des équipes se relayent chaque jour afin d’assurer la bonne sauvegarde des fichiers. « Les anciens supports que nous utilisions depuis la création de la radio ont pris un coup. Ce qui nous a poussés à muter vers des techniques numériques. Nous partons des bandes magnétiques, disques vinyles, minidisques, cassettes, CD et DVD pour des clés USB et disques durs externes pour améliorer la conservation des journaux, des discours et de tout ce qui est produit par la CRTV », explique Huguette Eboula, chef du service de la documentation. Sauf que, même si cette méthode est moderne, elle a aussi son lot de difficultés relatives au transfert des données contenues dans les supports analogiques vers ceux numériques. « La quantité d’archives à convertir est vraiment importante. Et, pour transférer les éléments, il faut d’abord pouvoir les lire. Or, les machines qui nous permettaient de le faire sont déjà obsolètes. Nous avions deux lecteurs des bandes. Un n’est plus fonctionnel. Les ordinateurs qui nous permettent de numériser les fichiers sont vieillissants », relève-t-elle.
A Radio Campus située dans les locaux de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (ESSTIC), la conservation des documents audiovisuels est différente. Aimé Ndi, metteur en onde, a sa manière de procéder. Il préfère compiler les productions dans des DVD. « Je pense que les DVD sont plus sécurisés que les disques durs externes parce que c’est difficile pour qu’un virus s’y invite. J’enregistre donc tous les programmes diffusés sur l’ordinateur, ensuite je les mets dans un disque dur externe, puis dans mes DVD que je classe en fonction des émissions et des jours de diffusio...
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