Cinéma : le roi Madola sur grand écran

Le documentaire sur l’histoire méconnue du martyr chef Batanga signé Serge Pouth, de regrettée mémoire, projeté samedi dernier au Festival international du film panafricain de Cannes.

A Cannes comme à Kribi. Dans la ville du Sud de la France, réputée pour son prestigieux festival de cinéma, il y avait comme un air de Mayi (festival culturel du peuple Batanga) samedi dernier. Une délégation drapée du tissu officiel de cette communauté venue de Kribi, Campo et Behondo a déferlé sur la cité balnéaire française. A celle-ci se sont joints des ressortissants de la communauté Sawa du canton Bell à Douala et de la communauté camerounaise de cette partie de la France. La caravane a pris la direction de l’espace Miramar où un pan important de l’histoire du Cameroun en général et de ce peuple de la côte camerounaise était en projection. En effet, dans la programmation matinale du 22e édition du Festival international du film panafricain de Cannes figurait la projection du documentaire « Madola Ma Dimale : roi des Batanga, un résistant méconnu ». Une production réalisée par Serge Pouth, journaliste décédé le 29 septembre dernier à Yaoundé.
En 50 minutes, la voix-off éraillée de Serge Pouth retrace les stigmates de la colonisation allemande et les épisodes sanglants de la première Guerre mondiale à travers l’histoire des Batanga et de leur roi Madola Ma Dimale. L’œuvre associe archives et témoignages. La présence et le témoignage de l’arrière-petit-fils de celui qui régna durant 52 ans (1862-1914) sur son peuple, a justifié ce récit. Le public, conquis pour la plupart, s’est approprié la trajectoire héroïque du souverain résistant dont les exploits militaires n’ont pas connu une grande exposition dans les livres d’histoire. Le documentaire passe en revue les ingré...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie