« Ce sera un très grand moment »

Stéphane Mauger, président directeur exécutif de l’organisation Jazz et musique du monde.

Cette année quelle coloration avez-vous voulu donner au Yaoundé Jazz Festival ?
Simon Wyrsch, l’artiste phare de cette année, qui est suisse, est un clarinettiste qui travaille beaucoup sur les improvisations. Pour lui, c'est devenu une tradition. Il a fait les cinq continents et à chaque fois, il essaie d'adapter sa musique aux sonorités locales. Et je pense qu'on aura vraiment cette fois-ci du jazz fusion et une percussion venue notamment du Burundi avec Bernice The Bell. On va donner aussi beaucoup la parole ou la scène aux femmes du jazz. Il y a Christine Kamau du Kenya, une chanteuse comme Ukëry. On peut rajouter à cette liste le Mo’Zar Jazz Quintet et Jamm Jazz du Sénégal qui aussi travaille beaucoup sur les musiques traditionnelles. C'est un peu un retour aux sources. Ce sera un très grand moment de réjouissance et surtout de célébration. J'allais dire que l'idée de faire redonner au jazz camerounaise ses lettres de noblesse tient toute sa consistance dans cette célébration du 25e anniversaire du Yaoundé Jazz Festival.


Comment se comporte le jazz au Cameroun en 2025 ? 
Ici, vous allez voir qu'il y a beaucoup de chapelles de jazz. Le nombre de musiciens de jazz au Cameroun est énorme. Il n’y en a pas moins de 500. Si vous allez au Nord ou au Sud, dans toutes les ...

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