Travail : quand Internet plombe le rendement

Une entreprise de téléphonie mobile vient de frapper du poing sur la table à Yaoundé. En licenciant deux de ses employés pour usage abusif et inapproprié de l’outil Internet aux heures de service. Les patrons de l’entreprise entendent passer un message fort de mise en garde à tous les autres employés. Et dans l’opinion publique, des voix s’élèvent pour que l’exemple fasse tache d’huile. C’est que les cas de travailleurs qui détournent le temps pendant les heures de service au profit des promenades futiles sur les réseaux sociaux sont désormais multiples. Il en est ainsi de cette jeune caissière concentrée sur son téléphone, un lundi d’affluence dans une formation hospitalière de la place. Devant sa fenêtre, une dizaine d’usagers attendent d’être servis. Derrière la vitre, l’on voit clairement qu’elle navigue entre TikTok, Facebook et quelques plateformes de rencontres. Enervé, un père de famille ayant passé pas mal de temps d’attente n’hésite pas à lancer : « Ma fille tu es là pour le travail ou pour naviguer. Tu nous perds le temps, ne vois-tu pas ? ». 
Des attitudes comme celle-ci, on en trouve dans la plupart des services publics et privés. Internet qui est censé être un outil de travail est plutôt détourné pour des futilités, mettant en péril la célérité professionnelle et le rendement dans les services. Dans certains bureaux, les travailleurs sont connectés sur Internet et déconnectés du monde professionnel. « Ce sont des comportements à revoir. A mon avis, c’est surtout les jeunes femmes qui adoptent ce genre d’attitude. Tu vois quelqu’un arriver au bureau carr&...