Photographie freelance : des revenus incertains

Que serait un évènement sans photographes ? La question peut se poser, tant on constate la présence de ceux-ci dans presque toutes les cérémonies et autres activité publiques, même sans invitation. Dans leur jargon cette pratique a un nom :« le séminaire ». Elle consiste pour certains photographes à se rendre dans des évènements tels que les soutenances, remises de bulletins et autres pour capter l’instant. Ils envahissent les lieux, proposent leur service et vous prennent en photo, pour après les vendre aux personnes ciblées.  Sauf que, le retour sur investissement n’est pas toujours garanti.  
Le périple commence souvent en amont. Trouver l’évènement à couvrir. « Ce n’est pas souvent évident d’avoir l’information d’un évènement. On écoute beaucoup la radio pour relever les potentiels évènements qui pourraient nous intéresser. Et s’il n’y a rien, on a des foras de photographes dans lesquels on se partage les informations », indique Blanco photo, photographe. Après l’information, c’est le déploiement sur le terrain. Chaque photographe use de sa stratégie pour appâter le maximum de clients. « On se positionne généralement à l’entrée du lieu de l’évènement, ou dans la cour et on sélectionne les clients qu’on pense être capables de payer la photo », indique Franck M., photographe. Dans cette activité, toutes les dépenses liées à la production incombent au photographe qui produit en moyenne une cinquantaine de photos exposées au sol plus tard. « C’est un gros risque que nous prenons. On prend les photos généralement sans informer le client. Pour la production, on vient avec nos appareils. On achète le matériel à quasiment 20 000 F. On produit des photos normales petits formats de 500F l’unité, des photos encadrées dont le prix varie entre 2000 F et 10000 F et pour les photos agrandies c’est de 10000 F à 15000 F », détaille-il.
La production des photos termin&ea...