Barrages africains : Bye bye le Mondial !

Le Cameroun, battu par la République démocratique du Congo (1-0) hier à Rabat, a vu ses rêves brisés.

Le Cameroun ne jouera pas la Coupe du monde de football 2026. La République démocratique du Congo (RDC) a mis fin à tout espoir hier au stade Al Barid de Rabat, en neutralisant les Lions indomptables sur le score de 1-0 en demi-finale du tournoi des barrages de la zone Afrique. Un match pourtant disputé jusqu’au bout. La première mi-temps est très rythmée dès le coup d'envoi. Camerounais et Congolais ne semblent pas d’humeur à effectuer de round d’observation. Ils veulent aller vite et fort. Mais à ce jeu-là, les Lions indomptables ont l'avantage, du moins au début. L’engagement des deux équipes est farouche, comme dans un scénario écrit à l'avance. 
Dans la défense camerounaise, on se parle beaucoup. Une communication nécessaire pour parer les assauts furtifs de Cédric Bakambu et des autres attaquants Léopards. Agressifs, les joueurs de la RDC obtiennent de nombreux coups de pied arrêtés, sans grand danger pour les coéquipiers d’André Onana. Au fil du temps qui passe, les deux équipes obtiennent des occasions franches, mais des deux côtés, personne ne parvient à concrétiser ses actions. Bryan Mbeumo et Jackson Tchatchoua sont en mouvement sur le couloir droit, mais Wan-Bissaka est bien cramponné. C’est sur le score logique de 0-0 que les deux demi-finalistes barragistes se séparent à la pause. Au retour des vestiaires, Marc Brys veut donner un coup de fouet à son équipe. Frank Magri et Carlos Baleba sont sortis au profit de Vincent Aboubakar et de Martin Hongla. L’effet recherché par le technicien belge est immédiat. Les Lions sont comme transcendés, et Aboubakar, grâce à son expérience, force Chancelle Mbemba et la défense congolaise à se déployer un peu plus. Mais à la 59e min, contre le cours du jeu, Cédric Bakambu conclut une action collective d’une frappe magistrale, mais André Onana se détend pour sortir ce ballon et donner de l’air au Cameroun. Les Lions indomptables se remettent à peine de leurs émotions, quand à la 6...

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