Le communiqué à l’issue du Conseil de Cabinet du 14 novembre dernier.
« Le Premier ministre, chef du gouvernement, Son Excellence Joseph Dion Ngute, a présidé, le vendredi 14 novembre 2025 dès 10h, à l'auditorium de ses Services, un Conseil de Cabinet auquel ont pris part les ministres d'Etat, les ministres, les ministres délégués et les secrétaires d'Etat.
L'ordre du jour était articulé autour des points ci-après :
1. l'exposé du ministre des Finances sur « les axes stratégiques du budget de l'Etat pour l'exercice 2026 » ;
2. la présentation du ministre de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire sur « les priorités budgétaires d'investissement public pour l'année 2026 » ;
3. les divers.
A l'issue du mot introductif du chef du gouvernement, le ministre des Finances a indiqué que le projet de budget de l'Etat pour l'exercice 2026 s'inscrit dans la continuité des orientations définies par la circulaire présidentielle du 18 juillet 2025 ainsi que des directives énoncées par le chef de l'Etat, dans son discours à l'occasion de sa prestation de serment, le 6 novembre 2025. Il a ensuite présenté le contexte d'élaboration de l'avant-projet de loi de finances, marqué au plan international, par une résilience économique consécutive aux contraintes géopolitiques, économiques et sanitaires récentes.
Au niveau national, la croissance économique devrait progresser de 3,9 % en 2025 à 4,3 % en 2026, sous l'impulsion notamment des industries manufacturières, de la mise en œuvre des projets d'investissement public structurants et de l'exécution du Plan intégré d'import-substitution agropastoral et halieutique (Piisah). Par ailleurs, l'inflation devrait reculer pour s'établir à 3 % en 2026, contre 3,2 % en 2025.
Le ministre des Finances a souligné que la politique budgétaire pour 2026 demeure orientée vers la consolidation des finances publiques, en vue d'assurer la viabilité et la soutenabilité de la dette, ainsi que vers la poursuite de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement (SND) 2020-2030. Le gouvernement entend, à cet effet, renforcer la mobilisation des recettes internes non pétrolières, tout en préservant l'activité économique et la compétitivité des entreprises. Une attention particulière sera également accordée à l'accroissement des ressources destinées aux régions.
Dans cette logique, la politique des dépenses s'articulera autour des axes tels que la rationalisation des charges de fonctionnement, le financement des investissements publics dans les secteurs prioritaires, la pérennisation des projets dans le domaine de la santé et le renforcement des interventions en faveur de l'autonomisation économique des femmes et de la promotion de l'emploi des jeunes. L'action publique devra ainsi s'inscrire dans une dynamique de stimulation d'une croissance durable et plus inclusive.
Après avoir exposé les prévisions de recettes et de dépenses au titre de l'exercice 2026, le ministre a précisé que le financement du budget de l'État reposera notamment sur les recettes pétrolières et non pétrolières, les tirages sur prêts-projets, les émissions de titres publics et les financements bancaires.
En ce qui concerne les innovations inscrites dans l'avant-projet de loi de finances, celles-ci portent, entre autres, sur des mesures destinées à encourager les initiatives socioéconomiques au bénéfice des femmes et des jeunes. Il s'agit également de poursuivre les efforts engagés pour l'amélioration du climat fiscal des affaires, afin de stimuler l'investissement privé.
Sa présentation s'est achevée par des orientations visant à garantir la discipline et la soutenabilité budgétaires.
Prenant la parole à son tour, le ministre de l'Economie a relevé que le Cameroun poursuit la mise en œuvre des politiques publiques inscrites dans la SND 2020-2030, en plaçant l'investissement public au cœur de la relance et de la transformation structurelle. Il a présenté la structure et le profil du budget d'investissement public (BIP), faisant ressortir une augmentation des prévisions pour 2026 par rapport à 2025, avec une part significative dédiée aux secteurs de la production et des infrastructures productives.
Les priorités du BIP pour le prochain exercice se déclinent autour d'un ensemble d'orientations stratégiques visant à renforcer l'efficacité de l'...
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