Viande bovine : en quantité et en qualité

Cet après-midi du vendredi 14 novembre, le marché de bétail de Bonendalè (Douala IV) est inondé de bœufs. Les têtes d’animaux se comptent par centaines. Difficile de se frayer un passage dans cette marée bovine où les cornes se dressent telles des branches d’arbre. A l’entrée de cet important espace marchand, deux jeunes bergers conduisent un troupeau d’une vingtaine de têtes. Direction, l’abattoir. Ce manège a repris du poil de la bête depuis quelques jours avec le redémarrage des activités de transport des bœufs venant du Septentrion.
Vendredi dernier, l’important afflux d’animaux enregistré a plutôt créé une situation d’embarras commercial. En effet, les bouchers se sont abondamment ravitaillés en viande bovine en début de semaine. Malheureusement, ils n’ont pas réussi à écouler toute leur marchandise. Par conséquent, bon nombre n’ont pas acheté les quantités escomptées par les commerçants de bétail. « Nous n’arrivons pas à vendre normalement parce les bouchers n’ont pas encore épuisé les premiers stocks de viande. Et nous, ça nous met en difficulté. Parce qu’il faut continuer à nourrir ces animaux en attendant qu’on puisse les vendre. Comme vous pouvez le constater, les bœufs sont disponibles », a indiqué un vendeur de bœufs.
Une situation qui contraste avec celle de la semaine du 03 au 09 novembre, quand le bétail se vendait à prix d’or. « La semaine dernière, les bœufs n’étaient pas à la portée de n’importe qui. Il y a eu des bœufs que nous avons vendus à 1,4 million de F. Il y avait des bœufs de 500 000 qui se vendaient entre 800 000F et 900 000 F. Aujourd’hui, les prix sont revenus à la normale. Les bœufs qu&rsquo...