Lions indomptables : un échec et des interrogations

Après la défaite (1-0) le 13 novembre dernier à Rabat contre la RDC lors des barrages africains du Mondial, il est temps de résoudre nombre d’équations, en vue de la CAN dans un mois.

Les Lions indomptables ont à peine démarré les barrages africains du Mondial 2026 qu’ils ont aussitôt pris la sortie, par la plus petite des portes. La défaite, (1-0), le 13 novembre dernier à Rabat contre la République démocratique du Congo, est certes courte, mais s’avère lourde de conséquences. C’est la fin de deux rêves : prendre part à une neuvième Coupe du monde, et continuer de battre le record de participation d’une équipe africaine à la plus prestigieuse compétition de la FIFA. Ce ticket pour les barrages intercontinentaux leur glisse entre les doigts, mais leurs cartes, les hommes de Marc Brys les avaient déjà perdues depuis cette déroute contre le Cap Vert (1-0) lors de la cruciale huitième journée du groupe D en phase des éliminatoires. Et que dire de ces matchs nuls concédés en cinquième manche contre l’Eswatini, 0-0 et la tutelle, le ministère des Sports et de l’Education physique), et dans l’ultime dixième match de cette campagne qualificative à Yaoundé contre l’Angola (0-0) ? 
Le Cameroun est privé d’un siège au plus beau banquet du football mondial, mais paradoxe, le quintuple champion d’Afrique peut y voir une opportunité de se donner le temps de trouver des solutions à des déficiences réelles, particulièrement sur le plan du jeu. Car dans un mois, les Lions indomptables devront revenir au Maroc, mais cette fois, pour la CAN TotalEnergies, prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026. 
Remobilisation pour la CAN
La douche froide déjà digérée, il faudrait se questionner sur cette difficulté observée chez les coéquipiers d’André Onana à produire du jeu. Avec l’absence d’André Frank Zambo Anguissa contre la RDC, et probablement à la prochaine Coupe d’Afrique des nations, le milieu de terrain camerounais a manqué d’un véritable patron. Ce joueur capable de prendre les choses en main, d’insuffler du rythme au jeu, de lui donner vie tout simplement. Les autres Avom, Hongla et Baleba, n’en ont pas démontré l’étoffe, du moins sur cette demi-finale des barrages. Conséquence, les Léopards ont pris la majorité de la rencontre à leur compte, jusqu’à ce coup fatal assené par Chancel Mbemba à la 92e min. Concernant les attaquants camerounais, avec toute la bonne volonté du monde, il serait difficile de se montrer dithyrambique à leur endroit après autant d’occasions loupées suite à des tirs non cadrés, des frappes gaspi...

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