Assassinats, meurtres : les enfants pris pour cible
- Par Sonia OMBOUDOU
- 18 Nov 2025 14:32
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Ces derniers temps, de nombreux cas d’infanticide défraient la chronique, avec parfois des modes opératoires d’une atrocité intolérable.
L’assassinat de la petite Gaby Fokou, 3 ans, le 8 novembre dernier à Douala, vient remettre sous les feux des projecteurs un immonde fléau : les assassinats d’enfants. Ces derniers jours, l’actualité fait état de plusieurs cas dans différentes localités. Le 10 novembre dernier, c’est le corps sans vie du petit Ethan Olivier Ndzie qui a été découvert baignant dans une mare de sang au quartier Minkan, arrondissement de Yaoundé IV. La victime, sa nounou et deux autres enfants en bas-âge vivaient avec leur grand-mère, en déplacement à Kyé-Ossi dans le Sud au moment des faits. Drame qui intervient quatre mois seulement après que la famille d’Ethan se soit installée dans ce nouveau quartier.
Ce chapitre sombre a connu un autre développement à Bonabéri à Douala où le kidnapping de Stéphane Djoumessi, 12 ans, s’est soldé par un assassinat. Alors que des versions fusent sur les circonstances exactes du décès de cet adolescent, toutes dénoncent à travers la Toile, des « conditions d’assassinat indescriptibles » et un corps qui aurait été retrouvé sans parties intimes et sans langue. Le 27 septembre dernier, les internautes découvraient également avec stupéfaction une histoire bouleversante avec pour personnage central l’aîné d’une famille. Âgé de 11 ans, ce dernier était accusé d’avoir ôté la vie à son frère cadet de 4 ans en l’absence des parents. Scène produite du côté de Nkoabang. D’après cette vidéo amateur tournée dans une lugubre pièce, présentée comme le lieu du drame, l’on vivait le récit glaçant d’un autre frère du suspect, 5 ans qui, après avoir assisté impuissant à la scène, confiait aux membres de la famille que le défunt aurait perdu la vie après avoir été étouffé à l’aide d’un coussin. Alors que l’aîné tournait la foule en bourrique, le témoin de la scène reproduisait chaque étape du drame. Confr...
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