Lutte contre la vie chère: Le ministre en inspection

Depuis le 18 novembre, le parking principal du Boulevard du 20 mai, habituellement animé par le va-etvient des travailleurs, s’est mué en un vaste marché à ciel ouvert. Sous de grandes tentes blanches alignées sur plusieurs centaines de mètres, les couleurs vives des emballages se mêlent aux odeurs de farine fraîche, de riz local et de viande découpée. C’est dans ce décor animé que le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana a officiellement donné le coup d’envoi de la traditionnelle campagne de fin d’année, de lutte contre la vie chère qui s’étend jusqu’au 10 janvier 2026. Le ministre a visité l’ensemble des stands et échangé avec les responsables qui proposent des denrées essentielles à des prix revus à la baisse. « Année après année, la mayonnaise prend. Les prix proposés ici sont à la portée de toutes les bourses. L’idée est de soutenir au maximum les familles», a indiqué le ministre. Pendant ce temps, les consommateurs, panier et sac en main, circulent lentement entre les stands. Devant eux s’étalent spaghettis, huiles végétales, miel, farines, riz, viande de bœuf, plantains, etc ; à des tarifs particulièrement attractifs. « La viande avec os est à 2 300 F. Sans os à 2 700 F au lieu de 3 000 F dans les marchés classiques », lance Aminou, boucher, à une cliente. Un peu plus loin, un exposant vante son riz local : « Le sac de 5 kg coûte 3 900 F, le kilogramme est à 800 F. C’est du 100% camerounais. » D’autres marques commercialisent le sac de riz de 50 kg à 15 500 F, du lait en poudre 900 g à 5 500 F au lieu de 6 000 F, le sac de savon en poudre à 5700 F au lieu de 6 000 F avec un sachet offert. La foule présente témoigne de l’adhésion du public. «Je viens chaque année à chaque fois que j’en ai l’occasion. On ne trouve pas les prix a...