Violences faites aux femmes : l’activisme se poursuit à Douala

La délégation régionale du Minproff pour le Littoral a abrité le 25 novembre dernier le lancement des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes pour 2025. Le gouverneur de la région était représenté par le chef de la division des Affaires économiques, sociales et culturelles, Cluchages Francine Aboda, qu’accompagnait Gisèle Caroline Ekoh, régionale du Minproff/Littoral. A l’occasion, on a enregistré la présence d’associations et Ong de lutte contre les violences faites aux femmes, ainsi que de femmes juristes qui œuvrent au quotidien pour la même cause.
La 19e édition de cette campagne, tenue sous le thème « Stop à la violence numérique à l’égard des femmes et des filles », a déjà donné lieu à des communications et à la projection d’un documentaire sur l’impact de la violence numérique sur les femmes et les filles. Parfois, le problème commence par une simple dépression et se termine par un suicide. La campagne est donc l’occasion d’insister sur la nécessité de dire aux femmes battues d’en parler. Et parfois de quitter les foyers toxiques avant le pire. En outre, il est question de faire un plaidoyer à l’attention des gouvernants sur la nécessité d’une loi réprimant spécifiquement les violences basées sur le genre (Vbg) ou, à défaut, d’insérer dans le code pénal des  dispositions qui définissent et répriment les féminicides. Enfin, une place prépondérante sera accordée à la sensibilisation, à la prise de parole, à la promotion du respec...