Projet de loi de finances : ça passe au Sénat

La Chambre a adopté le texte hier après de longs débats en commission et en séance plénière.

Le Sénat a vécu une journée marathon hier. Vers 9h, le projet de loi de finances adopté dimanche dernier à l’Assemblée nationale a été transmis à l’auguste Chambre lors d’une conférence des présidents, avant sa communication à l’ensemble des sénateurs 30 minutes plus tard. C’était au cours d’une séance plénière présidée par le premier vice-président du Sénat, Aboubakary Abdoulaye. La Commission des finances et du budget a ensuite pris le relais vers 10h pour un long débat avec le ministre des Finances (Minfi) qui défendait le texte. Louis Paul Motaze était alors assisté, pour la circonstance, du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey. Le travail de la commission terminé avec l’adoption de son rapport, une nouvelle séance plénière a été organisée en début de soirée en vue de la discussion générale et de l’adoption de la proposition de budget du gouvernement qui s’élève à 8 816,4 milliards de F.
Le Minfi a une nouvelle fois présenté les priorités du gouvernement et les grands axes de l’exercice budgétaire 2026. Le premier du nouveau septennat de Paul Biya, après sa réélection à l’issue du scrutin présidentiel du 12 octobre dernier. C’est donc un projet de loi qui intègre les engagements pris par le président de la République dans son discours d’investiture du 6 novembre dernier. L’un de ces engagements étant une action plus efficace en faveur des jeunes et des femmes. Leur prise en compte se matérialise par l’annonce de la création d’un Fonds spécial pour le soutien de l’autonomisation économique des femmes et la promotion de l’emploi jeune. Les avantages fiscaux accordés aux entreprises vont d’ailleurs se renforcer pour les entreprises qui embauchent des jeunes. 
Le gouvernement entend aussi poursuivre la rationalisation des chapitres communs, à travers leur suppression et leur remplacement par deux dotations distinctes pour les dépenses accidentelles et imprévisibles, logées respectivement au Minepat pour les investissements et au Minfi pour le fonctionnement. « Cette mesure s’accompagne du reversement dans les budgets des ministères, des dépenses antérieurement financées par les anciens chapitres mais désormais jugées non é...

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