Lutte contre la corruption : le Littoral peut mieux faire

Dès l’entame des travaux, le secrétaire général des services du gouverneur du Littoral, Aboubakary Haman Tchiouto, a levé un pan de voile sur le bilan de la mise en œuvre du plan d’action de lutte contre la corruption dans la région. Il en ressort que les performances du Littoral demeurent insuffisantes. Ces performances ont régressé lors des trois dernières années. « A l'image des autres régions, l’exécution du plan d'action de lutte contre la corruption ne dépasse guère 50%. D'où l'impérieuse nécessité de redoubler d'ardeur et de joindre davantage nos forces pour venir à bout de cette gangrène, en mettant en œuvre de façon optimale les activités planifiées au cours de cet atelier », a déclaré M. Haman Tchiouto.
Dans la même veine, le membre du Comité de coordination de la Conac, Fohtung Samuel Tangang, a indiqué que le Littoral est à la traîne, classé 7e sur 10. L’atelier qui s'achève ce 4 décembre contribuera à la mise en place de stratégies à même d’améliorer ce classement. Avec trois objectifs principaux : renforcer les capacités des acteurs régionaux de lutte contre la corruption ; évaluer le plan d'action régional de lutte contre la corruption élaborée en 2022 et préparer le plan d'action pour 2026.
Fohtung Samuel Tangang a exhorté les participants à s'impliquer activement. « Afin d'inverser la courbe, les acteurs que vous êtes sont invités à plus d'ardeur au travail, à plus de volonté et d'engagement (…) la corruption n’est pas une fatalité. Elle peut être combattue avec succès », a-t-il déclaré. Cela dit, des initiatives sont mises en œuvre. À la mairie de Douala V, un service juridique en charge de la lutte anti-corruption a été créé. La délégation départementale du Minfof pour le Nkam note des avancées. « La dématérialisation des procédures est en cours chez nous. Ce qui fait que...