Appels aux « villes mortes » : Douala imperturbable…

Outre la sensibilisation de proximité entreprise par les membres du « Collectif pour la paix au Cameroun » depuis jeudi, les populations vaquent librement à leurs occupations.

En véritables apôtres de la paix, les membres du « Collectif pour la paix au Cameroun » ont lancé jeudi, 27 novembre, une campagne de sensibilisation de proximité auprès des populations de Douala. La campagne menée en mode porte-à-porte avait pour objectif d’encourager les populations à ne pas suivre les mots d’ordre de « villes mortes » et de boycott des élections des conseillers régionaux. L’opération s’est déroulée sous la supervision du président du « Collectif pour la paix au Cameroun », Steve Aka’a, qu’accompagnaient le président régional dudit collectif pour le Littoral, Pierre Désiré Pounde, le président du syndicat des professionnels des motos-taxis du Cameroun, Issa Kabirou. Dimanche, 30 novembre, Steve Aka’a et ses collaborateurs ont sillonné quelques quartiers de Douala II. Notamment le lieu-dit derrière Pozam au quartier New-Town Aéroport ; le carrefour Casino à New-Bell etc.
Cette sensibilisation de proximité a trouvé un écho favorable auprès des populations de Douala qui, dans leur écrasante majorité, ont tiré les leçons des émeutes post-électorales. En effet, face à cette autre tentative de trouble de la paix sociale dans la capitale économique, les « Doualais » sont restés imperturbables. Dimanche, jour de culte et de repos, une ambiance des jours ordinaires a régné dans la ville. Marchés et boutiques sont restés ouverts. Conseillers municipaux et autorités traditionnelles ont voté les conseillers régionaux.
Ce 1er décembre, la ville a retrouvé son entrain de début de semaine. Marchés, commerces, écoles, services publics et privés etc. ont normalement fonctionné. « Nous encourageons les Camerounais à vaquer à leur...

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