Développement de la riziculture irriguée : sur la bonne voie

C’est ce qui ressort de l’audience que le ministre de l’Agriculture a accordée ce mardi à Yaoundé au Conseiller principal de l’Agence japonaise de coopération internationale.

Pour évaluer à mi-parcours le projet de développement du riz irrigué et pluvial au Cameroun, Gabriel Mbairobe, ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) a reçu en audience ce mardi 9 décembre dans son cabinet, Hiroshi Hiraoka, Conseiller principal au département du développement économique de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). Afin d’évaluer les progrès réalisés, une mission de la JICA, conduite par Hiroshi Hiraoka, séjourne au Cameroun depuis le 13 novembre dernier. Elle a visité plusieurs sites du projet et échangé avec 11 institutions aux niveaux national et local. Les échanges lors de cette audience ont porté sur l’état d’avancement du programme sur le terrain et sur les perspectives d’une coopération renouvelée entre les deux parties, dans la perspective d’un développement durable du secteur rizicole camerounais. Le programme actuel s’inscrit dans la troisième phase d’une collaboration entamée en 2011. Lancée en 2023, cette étape couvrira encore deux années et vise à améliorer la compétitivité du riz camerounais face au riz importé. « Pour atteindre cette ambition, le projet mise notamment sur la purification des semences afin d’améliorer leur pureté, leur qualité et la productivité des parcelles. Il s’agit aussi de renforcer la distribution locale des semences certifiées, une étape déterminante pour obtenir des rendements plus élevés. L’autre axe stratégique concerne la gestion post-récolte, considérée comme un maillon encore fragile », a indiqué Hiroshi Hiraoka.
L’apparence du riz local, souvent moins attrayante que celle du riz importé, reste un défi à relever. Le projet s’attèle ainsi à améliorer le traitement post-r&e...

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