Spectacle : Cécile Eke en toute authenticité

La chanteuse a de façon agréable renoué avec la scène et son public vendredi dernier à Yaoundé au Musée ethnographique et d’histoire des peuples de la forêt d’Afrique centrale.

Pour son retour sur scène à travers le concept « Minlang » (les causeries en langue Ewondo), il y a eu ce moment d’attente. 108 minutes exactement. Puis, une fois n’est pas coutume, le Pr. Daniel Anicet Noah, prend le devant de la scène. L’universitaire, en mode master of ceremony, prend la peine d’introduire chaque membre de l’orchestre. Il invite le public présent au Musée ethnographique et d’histoire des peuples de la forêt d’Afrique centrale à suivre avec une attention particulière l’originalité de Cécile Eke, la star du soir. Enturbannée comme à son habitude ou presque, la chanteuse introduit le spectacle par « Ma so a bekon », sorte deux voyage entre le monde visible et celui des cieux, un tantinet très poussés vers la possession. Un titre tiré de son deuxième album « Bewa’a » sorti l’an dernier. Justement dans le titre « Bewa’a », le deuxième de la playlist du soir, Cécile Eke avait une interpellation à passer. Celui de la reconsidération de l’Homme et des valeurs ancestrales dans la cité dont le développement actuel donne quelques sueurs froides. 
Avant de faire un tour dans les backstages et revêtir sa coupe afro, il y a eu la reprise de « Na mileli » de la chanteuse congolaise Céline Banza. « Il y avait surtout ma musique. L’autre musique, c’était un peu pour raconter un petit bout de mon cœur que beaucoup de gens ne peuvent pas imaginer. J’avais besoin d’être moi et de m’ouvrir à mon public à qui je ne donne qu’une petite partie dans mes albums. Malheureusement, je n’ai pas l’intelligence qu’il faut pour écrire une chanson d’amour alors j’ai dû emprunter à quelqu’un qui le fait très bien », justifie Cécile Eke. Dans une orchestration dominée par le nkul (le tam-tam), « Betara »...

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