Riziculture : la « Rice Valley » prend corps

Le ministre en charge de l’agriculture, Gabriel Mbairobé, a inauguré samedi dernier une unité de transformation dans la localité de Sanguere-Ndjoi, à proximité de Garoua.

La localité de Sanguere-Ndjoi, arrondissement de Garoua III, est sortie de l’anonymat le 20 décembre dernier. Gabriel Mbairobé, ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), a inauguré une unité de transformation du riz dans ce village situé à une vingtaine de kilomètres de la ville de Garoua, sur la route Garoua-Ngaoundéré. Le projet, porté par Moussa Fadil, jeune opérateur économique, apporte un début de solution au problème d’importation de riz. L’unité va transformer 60 tonnes de riz par jour et 18.000 tonnes par an. La délégation qui baccompagnait le Minader et au sein de laquelle se trouvait Jean Abate Edi’i, gouverneur du Nord, a été émerveillé par ce projet, fruit d’un partenariat public-privé.
L’unité industrielle a été montée sur un site que l’Etat entend valoriser. Outre Moufad Agro Industry, nom de l’usine, Sanguere-Ndjoi accueille déjà un centre d’insertion des jeunes doté de 200 hectares, une annexe de l’École pratique d’agriculture de Binguela, une antenne d’un projet pour la culture des champignons et une antenne pour la promotion de la culture maraîchère. Il y a quelques mois, le Minader procédait dans ce village pionnier à la pose de la première pierre d’une usine de transformation d’oignons. C’est donc logiquement que Gabriel Mbairobé a qualifié le lieu de « site historique.»
Moussa Fadil, à la tête d’une jeune équipe d’investisseurs, dit avoir saisi la main tendue par le chef de l’Etat, Paul Biya, qui conseille aux jeunes de se lancer dans l’agriculture et l’entrepreneuriat. Il veut valoriser ce bassin agric...

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