Hommage : Koko Komegné, l’ancêtre contemporain

Le plasticien décédé le 28 octobre dernier à Douala repose désormais dans son village Batoufam, dans la région de l’Ouest, mais ses œuvres continuent de le garder vivant.

Il est vrai, l’enveloppe charnelle de Gaston Koko Komegne a rejoint ses aïeuls dans les entrailles de la terre ancestrale de Batoufam, village du Koung-Khi, dans la région de l’Ouest, depuis le 13 décembre 2025. Mais au-delà de sa présence physique, l’artiste reste vivant. Il restera à jamais « Père Koko » ou « Maître Koko », des noms de révérence reçus en raison de son grand âge (décédé le 28 octobre dernier à 75 ans) et de son envergure artistique (l’un des pères de l’art contemporain au Cameroun et même en Afrique). Koko Komegne est vivant et il était aux côtés de ses familles, biologique et artistique, et simplement des amoureux de l’art pour la soirée d’hommage du 11 décembre au centre d’art contemporain Doual’art à Bonanjo, Douala.
Doual’art est un lieu particulier pour Père Koko, il en a été le tout premier directeur artistique. Il y a fait plusieurs expositions, participé à de nombreux projets et surtout, on l’y croisait pratiquement au quotidien, assis dans le jardin de l’espace, parlant d’art, de la ville, du Cameroun et de sa place dans le monde. Et le 11 décembre, il y a fait son retour à travers un buste sculptural plus vrai que nature réalisé par Merlin Tefolo ; des témoignages comme celui de Joël Mpah Dooh, avec qui Koko a cheminé pendant plus de 20 ans ; un spectacle de musique pour rappeler le lien viscéral du mélomane Koko avec les sons et rythmes et son affection particuli&e...

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