Production d’huile de palme brute : un nouvel acteur se positionne

Trois conventions signées hier entre le gouvernement et la société Opalm au cours d’une cérémonie présidée par le Secrétaire général des Services du Premier ministre, Séraphin Magloire Fouda, représentant du chef du gouvernement.

Avec environ 200 000 tonnes importées chaque année, l’huile de palme brute est l’un des produits qui contribuent à déséquilibrer la balance commerciale. Un problème qu’il faut résoudre, d’autant plus que le Cameroun est lui-même producteur et continue d’avoir un grand potentiel de production et de transformation encore sous-exploité. L’une des solutions pour inverser cette tendance défavorable est de s’appuyer sur les opérateurs privés, a expliqué hier Gabriel Mbairobé. Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) venait alors de signer, avec son collègue du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, une convention en vue de l’implémentation d’un nouveau projet par l’entreprise Opalm, représentée par son Directeur général, Tarek Daoud. C’était sous les yeux du Secrétaire général des Services du Premier ministre, Séraphin Magloire Fouda, qui a présidé la cérémonie au nom du Premier ministre, chef du gouvernement. 
Deux autres conventions ont été signées au cours de la même cérémonie. Il y a eu celle entre Opalm et le Minader qui vient en appui à la première. Elle présente les détails du projet de création de cinq nouvelles unités de transformation de première catégorie dans le Littoral, le Sud et le Sud-Ouest et explique les rapports qui vont exister entre Opalm et les agriculteurs. L’entreprise devra notamment fournir ces derniers en intrants agricoles et en matériels divers afin de booster la production de noix de palme. Elle aura par ailleurs la priorité sur ladite production pour alimenter les usines qui seront construites, d’après le ministre Gabriel Mbairobe, qui dit...

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