Entrée en 6e/Common Entrance : à l’assaut du secondaire

Hier, les candidats ont affronté les épreuves écrites de ces examens officiels sur le triangle national.

« On ne vend rien au sein de l’établissement ooohhhh ! Achetez le goûter de vos enfants maintenant ». Les vendeuses de « pain-chargé », de traceuses, gommes et stylos à bille ne laissent aucun répit aux parents, venus nombreux accompagner leurs progénitures, candidats au concours d’entrée en 6e au Lycée de Nsam Efoulan à Yaoundé. Stressés, les adultes ont du mal à laisser leurs enfants regagner tous seuls les salles d’examen. Il est 7h et la première sonnerie résonne. Les surveillants somment les parents de libérer les jeunes candidats. 
Au portail, la fouille systématique s’impose. Seuls les emballages transparents sont autorisés. Interdits d’accès : la pochette de la boîte académique et tout papier contenant des formules. « On vide toutes ces boîtes. Il faut éviter d’exposer les candidats à la tricherie. Car, même si ce n’est pas la formule demandée sur l’épreuve, ils peuvent être tentés de jeter un coup d’œil », confie le chef du sous-centre d’examen, Marie Nicole Essama Efouba. A l’intérieur, 621 candidats sont déjà en salle. A raison de 50 par classe, 13 salles ont été réquisitionnées pour ce concours officiel. Cinq épreuves sont au programme : la dictée, la compréhension de texte, le problème, la culture générale et le calcul rapide. Pour le bon déroulement des épreuves qui se tiennent en une seule journée, les éléments du commissariat du 7e arrondissement ont été mis à contribution. Ainsi que ceux de la Compagnie de sécurisation des établissements scolaires et universitaires (Csesu) et du commissariat spécial. Des infirmières sont également prêtes à intervenir en cas de malaise. 
Silence radio du côté du Lycée bilingue de Biyem-Assi. 577 candidats régulièrement inscrits sont déjà en train de traiter l’épreuve de compréhension de texte. Près d’eux, huit autres composent en salle du contentieux. « Avec ce concours, les candidats peuvent s’inscrire même le jour-j. Du coup, nous sommes passés de 577 candidats la veille, à 585 candidats ce matin », explique le chef du sous-centre, Régine Nka. Au-delà de la propreté, l’établissement a ...

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