Consommation: L’affaire des bœufs d’Olembé

Le 10 juin, non loin du stade d’Olembé, des traces de sang séché sont encore visibles sur le sol. C’est que quelques jours plus tôt, 95 bœufs ont été abattus dans ce domaine privé de manière illégale. Les autorités vétérinaires une fois saisies par les populations ont effectué une descente sur les lieux le 7 juin. Des carcasses ont été emportées pour destruction. Mais depuis quelques jours, des vidéos et images circulent sur les réseaux sociaux montrant des carcasses entassées. Sur ces images, on peut voir deux types de viande de bœuf dont l’un en état de putréfaction avancée et l’autre visiblement encore en bon état. Les images des carcasses en état de putréfaction sont issues des abattages qui se sont passés le 6 juin mais dont la viande n’a pas été conservée dans de bonnes conditions. Une association qui souhaitait faire des dons aux fidèles musulmans à l’occasion de la Fête du Sacrifice serait à l’origine de cette situation. Informés, les autorités vétérinaires de la ville de Yaoundé se sont saisies de l’affaire et ont instruit les responsables de l’abattoir qui se sont déployés sur le terrain pour précéder aux saisies. Sur place, ils ont pu mettre la main sur 95 bœufs dont 43 déjà abattus et 52 autres juste saignés. La Société de développement et d’exploitation des productions animales (Sodepa) a été mise à contribution pour fournir des camions afin de transporter toutes ces carcasses et les sécuriser pour les détruire après. Ce qui est fait dans des décharges appropriées, selon nos sources. Il est question de s’assurer que cette denrée ne se retrouve dans les marchés. Selon Nicole...