Ndogbong: Interpellés avec des ossements humains

Les deux présumés trafiquants ont été appréhendés mercredi sur l’axe Douala-Edéa par les éléments de la brigade territoriale de Ndogbong en possession d’un sac de restes osseux.

Les nommés Hamadou Mana, repris de justice de 42 ans et Mohammed Dady, 38 ans, méditent actuellement leur sort dans les cellules de la brigade territoriale de gendarmerie de Ndogbong, à Douala. Les deux présumés profanateurs de tombes et de cadavres, présentés à la presse hier 12 juin 2025, ont été interpellés la veille grâce à un guet-apens organisé par les éléments de la brigade territoriale de Ndogbong. Alertés grâce à leur réseau d’informateurs, les pandores, sous la conduite de leur commandant de brigade, l’adjudant Guy Rostand Manga, ont mis sur pied un scénario d’achat desdits ossements. Après plusieurs faux rendezvous donnés aux gendarmes dans la cité économique par ces présumés trafiquants venant d’Eséka, c’est finalement sur l’axe Douala-Edéa que la transaction devant conduire à la vente des ossements humains a eu lieu. Ce scénario d’achat a permis d’aboutir à l’interpellation immédiate des deux individus, en possession d’un sac contenant des restes osseux. « Une fois leur exploitation effectuée et l’expertise médicale faite, le médecin a confirmé qu’il s’agit bel et bien des ossements humains de trois personnes. Aujourd’hui, les suspects font l’objet d’une garde à vue et seront déférés devant le procureur de la République. Le coût estimatif de la vente était de 18 millions, une somme qu’ils venaient percevoir à Douala sur le marché noir », a déclaré le commandant de la brigade territoriale de Ndogbong. Selon les déclarations des présumés trafiquants, ce sac d’ossements humains leur aurait été donné par un certain Adamou Bouba alias Bouba Kaélé. Ce dernier serait incarcéré à la prison d’Eséka et le chef de gang Hamadou Mana a fait sa connaissance lors de son dernier passage dans ladi...

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