Situation de Léopold Bessiping : les arriérés seront apurés

Après près de trois heures d’échanges, Léopold Bessiping est ressorti du cabinet du ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra), Joseph LE, la mine décontractée. La séance de travail entre le membre du gouvernement et l’enseignant du secondaire à la retraite, par ailleurs candidat recalé à l’élection présidentielle du 12 octobre prochain, n’avait rien à voir avec cet événement, mais a plutôt porté sur les frustrations exprimées ces derniers jours par cet agent de l’Etat. Ce dernier a alors profité de la tribune qu’offre ce scrutin pour se répandre dans les médias classiques et les réseaux afin d’attirer l’attention sur son cas et réclamer justice. En sa qualité de gestionnaire principal des ressources humaines de l’Etat, le Minfopra a voulu en savoir davantage en conviant l’intéressé hier dans ses services pour examiner et analyser ensemble la situation afin d’y apporter une solution. Il a été constaté, au cours de cet échange, que Léopold Bessiping avait effectivement eu des soucis avec sa hiérarchie directe qui ont eu un impact négatif sur sa carrière. 
Sorti de l’Ecole normale supérieure de Yaoundé en 1992 comme enseignant de physique-chimie-technologie, il est affecté à Guidiguis dans la région de l’Extrême-Nord. Mais, pour des raisons de santé, il est ensuite muté à Bafoussam pour un meilleur suivi. Sauf qu’ils sont huit enseignants dispensant la même matière. Le gouverneur de l’époque qui estime qu’ils sont en sureffectifs et qu’ils n’atteignent pas le quota des horaires d’enseignement, le redéploie au lycée de Penka Michel en 1997, il exerce à la fois les fonctions de surveillant g&eac...