Lutte contre le cancer: La Sopecam au front

Contre les cancers du sein et du col de l’utérus, les dames de la Sopecam Women Association (SOWA) ont décidé d’intensifier le combat. Ces tueurs silencieux font des ravages à travers le pays. Le nombre de cas ne cesse d’augmenter. La Société de Presse et d’Editions du Cameroun (SOPECAM) n’étant pas épargnée, la présidente de la SOWA, Maureen Tabe et son équipe ont fait venir au siège de l’entreprise, le Dr Emmanuel Essaka Dinh. C’est le directeur technique du Groupe médical Saint-Hilaire. En guise de mise en bouche, en présence du Directeur général adjoint de la SOPECAM, Shey Peter Mabu, il diffuse un témoignage. Dans le vidéogramme, une femme de 43 ans, frappée par le cancer, raconte son histoire. Pour que les dames de la SOPECAM réalisent ce qui attend celles qui ne vont pas rapidement se faire dépister, elle enlève ses vêtements. L’on se retrouve face à une poitrine amputée d’un sein. Le cliché n’est pas beau à voir. « C’est terrible », lance une dame visiblement choquée. Mais d’après l’expert, il est possible d’éviter de se voir couper un sein ou de perdre sa vie à cause du cancer. « Le dépistage précoce est la meilleure manière de préserver son capital santé et financier », dira le Essaka Dinh. Et pour cela, pas question d’avoir peur du verdict. « Si on ne vous dépiste pas, ça va enlever le cancer s’il est déjà là ? Non. Il sera toujours là. Notre organisme nous parle. Il y a des signes. C’est grâce au dépistage que vous pouvez être sauvés. Mais on ne pourra plus vous sauver, si la découverte est faite tardivement », martèle le médecin. Lorsque le Directeur général adjoint prend la parole, il encourage son personnel à saisir l’occasion de ces causeries éducatives pour bien se cultiver. « Vous devez poser des questions pour bien cerner cette maladie. Car prévenir vaut ...