Banque de développement des États de l'Afrique centrale: Une présence plus impactante

Le Conseil d'administration de la Banque de développement des États de l'Afrique centrale (Bdeac) a tenu une session hier à Yaoundé sous la présidence de Louis Paul Motaze, en présence de Dieudonné Evou Mekou, président de la Bdeac. Plusieurs sujets étaient à l'ordre du jour, notamment les réformes en cours à la Banque et l'état d'avancement de son Plan d'urgence adopté par l'Assemblée générale des actionnaires, le 3 janvier 2025. Après plusieurs heures d'échanges à huis clos, le communiqué final publié à l'issue des travaux laisse entrevoir des perspectives plutôt encourageantes même si beaucoup reste à faire. « Nous avons travaillé sur la mouvance des actions qui ont été entreprises depuis un certain temps. La Bdeac est un outil extrêmement important pour le développement de nos pays mais hélas c’est une banque qui connaît un certain nombre de difficultés. Le président de la Bdeac a élaboré un plan qui était adopté au mois de janvier et nous travaillons sur la mise en application des différentes recommandations. Ce que nous avons fait aujourd’hui c’était plus ou moins pour constater l’état d’exécution de ce plan et c’est pour ça que nous avons pensé que ce plan devait être renforcé sur un certain nombre de points notamment amener les Etats à remplir leur part d’obligations notamment pour libérer le capital qui est attendu », a expliqué Louis Paul Motaze au sortir du huis clos. Il a aussi apprécié les avancées déjà enregistrées même si, «cela mériterait encore d’être renforcé. Il y a une convention qui a été signée avec la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), elle a commencé à appliquer les obligations qui sont les siennes. Un certain nombre de pays, notamment le Cameroun, ont commencé à libérer le capital qui est attendu », a ajouté le président du conseil d’administration de la Bdeac. Au terme du conseil d’hier, la Charte de l'audit interne de la Banque a été approuvée. Des avancées qui permettent d'ali...