Maroua : grande mobilisation dans la ville

Venues des trois régions du septentrion, les populations, militants et sympathisants du RDPC, ont réservé à l’hôte du jour un accueil des grands jours hier.

Il est 13 h 15 min, ce mardi 7 octobre à Maroua. Le soleil darde encore ses rayons sur la capitale régionale de l’Extrême-Nord. Jamais la ville n’a vécu pareille effervescence. Les rues vibrent au rythme des chants, des danses et des cris de joie à l’arrivée du président Paul Biya et de son épouse, Chantal Biya. « Djabbama Paul et Chantal Biya ! » Ce souhait de bienvenue, devenu slogan du jour en plusieurs autres langues aussi, a résonné dès les premières heures de la matinée. La ville entière est en fête. Depuis la veille, juste après la confirmation de la visite, un vent d’enthousiasme a soufflé sur Maroua. Dans les quartiers, les façades sont décorées, des banderoles et des drapeaux tricolores sont fixés. La capitale régionale a revêtu ses plus beaux atours. Depuis 6h du matin, au stade Lamido Yaya Dahirou, la marée humaine impressionne. Associations, groupes de danses traditionnelles, élites, militants du RDPC, partis alliés et simples sympathisants venus du Nord et de l’Adamaoua remplissent les gradins. « Personne ne veut rater cette communion avec le chef de l’État. Nous sommes arrivés dès 6h du matin », témoigne Dowang, mobilisateur d’un groupe Gurna du Mayo-Danay, tout sourire malgré la fatigue.
Sur le terrain, à l'esplanade du stade, les danses folkloriques s’enchaînent, les tam-tams battent à tout rompre. Le préfet du Diamaré, Jean Marc Ekoa Mbarga, et le maire de la ville, Sali Babani, sous la coordination du gouverneur Midjiyawa Bakari, s’activent pour veiller au bon déroulement de la cérémonie. Les mesures de sécurité sont strictes, on ne pénètre dans le stade qu’après contrôle. Puis, le moment tant attendu arrive enfin. Le couple présidentiel fait son e...

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