Infrastructures : chantier toujours ouvert… et animé

Même s’il aime souvent regarder dans le rétroviseur, pour évaluer et apprécier le chemin parcouru, Paul Biya n’est pas un adepte de l’autosatisfaction ou de l’autoglorification. Volontiers ouvert à la critique, voire à l’autocritique, le président de la République sait garder la lucidité, prendre du recul et se faire une idée précise de l’ampleur du travail restant. Et c’est ce qu’il a si bien fait dans son discours de campagne il y a deux jours. Car il est clair que le Cameroun, dans sa marche vers l’émergence et la prospérité conséquente, est encore loin de la ligne d’arrivée. 
C’est vrai, de grands pas ont été faits ces dernières années, comme a quand même tenu à le rappeler le président-candidat du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (RDPC). En matière d’éducation, de santé, d’énergie, de sport et de transports pour ne prendre que ces exemples-là, le Cameroun s’est doté d’infrastructures d’un niveau plutôt appréciable. La carte sanitaire et le plateau technique associé sont une des plus belles illustrations de ce grand bon. Dans toutes les régions aujourd’hui, il est possible de se soigner dans des conditions optimales, quel que soit le mal dont on souffre. Chaque chef-lieu dispose d’au moins un hôpital de référence à la pointe, avec des équipements conformes aux dernières avancées. Le système décentralisé à souhait a permis au fil des années de couvrir l’essentiel du territoire avec, à côté des grands hôpitaux, des formations sanitaires de proximité au niveau des arrondissements. On peut en dire autant pour l’éducation et la formation en général. Alors, quand le chef de l’Etat dit : « Ensemble, nous avons accompli des progrès significatifs. Ils sont visibles, ils sont palpables », ce ne sont pas les références qui manquent. 
Cependant, Paul Biya sait, que pour un pays qui a l’ambition du Cameroun, le travail ne peut pas être considéré comme achevé. Les attentes restent fortes et nombreuses. Et même si le réseau a été étendu au cours des dernières années, la route reste l’un des sujets majeurs de préoccupation des Camerounais. Pour se déplacer à l’intérieur des villes, pour se rendre dans leurs villages, pour écouler le fruit de leur travail, ils ont besoin de beaucoup plus de routes encore, que les près de 11.000 km actuellement disponibles. Et de préférence bitumées, en bon état et régulièrement entretenues. Le président-candidat s’est fermement engagé mardi à poursuivre les efforts dans ce sens. En citant des axes névralgiques comme les routes Mora-Dabanga-Kousseri, Ngaoundéré-Garo...

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