« Nous sommes obligés de nous adapter »

Qu’est-ce qui pourrait influencer le choix des générateurs de photos grâce aux outils de l’intelligence artificielle ?
Je ne pense pas que ce soit une question d’argent. Certaines personnes aiment modifier leurs silhouettes et elles savent que la photographie classique c’est un reflet de la réalité. Elles veulent des beaux corps, de belles formes et savent très bien que le meilleur endroit pour être ce qu’elles ne sont pas c’est en passant par ces générateurs-là. C’est vrai que nous traitons aussi les images, mais le résultat que les gens obtiennent là-bas est parfois très diffèrent de la réalité. D’autres obtiennent souvent des photos modifiées au point où on n’arrive plus à les reconnaître. 

De quelle manière la prolifération des générateurs d’images artificielles influence-t-elle vos activités ? 
Il faut noter que notre métier souffre depuis l’avenue des téléphones portables. Avec la vulgarisation des logiciels de traitement d’image, c’est encore pire. Nous ne faisons plus de photos classiques. Ce qui nous maintient ici c’est la photo d’identité et les agrandissements. Nous travaillons avec les logiciels biométriques. En ce qui concerne les shootings, nous avons une clientèle sélective. Les gens qui nous approchent sont des ...