Information biaisée : les charognards sont de retour
- Par Armand ESSOGO
- 31 Oct 2025 13:11
- 0 Likes
Carton rouge du Conseil national de la Communication (CNC) aux responsables des médias France 24, LCI et RFI. Comme à leur habitude, ces médias basés en France, après avoir fait l’effort de jouer la carte de la neutralité, ont sorti depuis quelques jours le bazooka pour arroser le président de la République du Cameroun, Paul Biya. Le leader camerounais est coupable à leurs yeux de jouir d’une longévité au poste, mais aussi de bénéficier de la grâce de Dieu d’avoir un âge avancé. Cette rengaine a été régulièrement servie pendant la campagne électorale voire depuis le dernier message de fin d’année du président Paul Biya à la nation le 31 décembre 2024. Rien de nouveau pour les Camerounais, habitués depuis le retour à la démocratie dans les années 90, à « Biya toujours chaud gars… » pour les inconditionnels du président Biya, et à « Biya must go… » pour les adversaires politiques de ce dernier. On ne découvre, en réalité rien d’original sur l’acharnement médiatique de la presse nationale et internationale contre cet homme politique, plutôt pondéré.
Des titres de la presse satirique, lui doivent même leur existence. C’est dire que le lecteur camerounais est habitué à ces piques contre l’homme du 6 novembre 1982. Ce qui étonne en ce moment précis, c’est le projet d’assassinat médiatique du régime, de ses piliers et même des institutions camerounaises. En effet, la presse, depuis la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 12 octobre dernier, tire à balles réelles et à boulets rouges contre le Cameroun et ses institutions. L’école de journalisme (l’Esstic), la CRTV et bien sûr votre journal sont chaque jour cloués au pilori. Les journalistes travaillant ou formés dans ces moules étant accusés par les nouveaux combattants de la pseudo libération du Cameroun, de complaisance envers le gouvernement et le parti au pouvoir.
D’ailleurs, les évènements qui secouent en ce moment certaines villes du Cameroun, laissent même entrevoir des projets d’élimination physique de certains professionnels de l’information. De la tiédeur à l’encontre de ce qui animent en ce moment les foyers de tension dans notre pays. Le journalisme, le vrai se confond désormais à la propagande anti-Biya, à laquelle tout le monde doit désormais adhérer au nom du « changement ». Des fake news sont servis depuis deux mois aux Camerounais par plateformes numériques interposées, l’image de marque du pays est malmenée sur la scène internationale et la dernière élection présidentielle complètement discréditée. En fait, on voudrait faire du Camerounais un loup pour le Camerounais. La presse internationale, avide de sensations sur ce pays resté longtemps fermé, boit du petit lait. Le Cameroun est brocardé à travers des revues de presse ayant plutôt une apparence de notes de renseignement qui ternissent la réputation d’un pays que beaucoup envient sur le continent région Cemac. Des chroniques boîteuses raillent, sans fard, le président camerounais et les institutions, et on apprend même de ces médias à gages que les élections au Cameroun ont toujours été truquées.
Oui ! Mais pourquoi ce réveil brusque ? le Cameroun, faut-il le ra...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)




Commentaires