Line Michel Gatard, observateur indépendant.
Vous êtes au Cameroun à titre d’observateur indépendant. Comment avez-vous trouvé le déroulement du dernier scrutin ?
Si je commence par la journée de vote, mon collaborateur à Douala et moi à Yaoundé avons constaté que les bureaux de vote ont ouvert à l’heure. Les gens sont venues voter dans le calme. Le matériel de vote était en place et en quantité suffisante, du moins dans les bureaux de vote que nous avons visités. Tout s’est passé dans le bon ordre. Et contrairement à ce qu’on pouvait avoir entendu préalablement, je me dis que ma mission d’observation était intéressante.
Une semaine après le scrutin, quel climat vivez-vous ?
Quand vous m’interrogez à ce sujet, je suis très étonnée pour ne rien vous cacher par le calme qui règne en ce moment. On nous a annoncé pas mal de tensions postélectorales. Je vois de mes yeux que le calme est total ici à Yaoundé, la ville est ordinairement animée. Chacun vaque à ses occupations. Tout est normal. Il me semble que c’est un climat normal de travail.
Quel regard jetezvous sur les organes chargés de conduire le processus électoral, notamment Elections Cameroon et le Conseil constitutionnel ?
Bien sûr que les choses sont toujours perfectibles. Elecam -qui n’existe que depuis 2011- a fait des progrès. La sécu...
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