Fêtes de fin d’année : modération et vigilance accrue
- Par Gregoire DJARMAILA
- 19 déc. 2019 18:55
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Fêter en famille, se faire plaisir et faire plaisir à ses proches. Ce sont des envies qui animent chacun de nous en cette période des fêtes de fin d’année. Si à une époque reculée, ces moments de réjouissances étaient beaucoup plus célébrés par les sociétés judéo-chrétiennes, ils sont devenus très inclusifs de nos jours. Ils charrient ainsi pulsions et fantasmes de tous genres. Il y a là une tendance à boucler en beauté une année qui aura marqué positivement, ou alors à se décharger d’un lourd fardeau qui aura duré trois cent soixante-cinq jours. C’est aussi des moments où prodigalité et sur-consommation s’emparent de la plupart des ménages. Poussés par une frénésie générale ou par une folie dépensière ponctuelle, ils y consacrent le gros de leurs budgets. La tentation de tuer toutes ses économies dans les agapes, les cadeaux et autres fantaisies est grande. Passée Noël, considérée comme « la fête des enfants », la Saint-Sylvestre déclenche une nouvelle ronde de manifestations et aussi des prises de « nouvelles bonnes résolutions » (peut-être sont-elles les mêmes depuis dix ans) afin de devenir meilleur dans le courant de l’année ! Pour certains, il n’y a point de mesure quand il s’agit de se faire plaisir, de partager ces moments en famille et entre amis. Pour d’autres, ces « sur-dépenses » ponctuelles qui occasionnent la sur-consommation participent d'un «équilibre social » donnant ainsi l’illusion d’accès dans une nouvelle classe sociale synonyme du bonheur.
Tout se passe donc comme si ces jours, si particuliers sont si différents par leur durée.
Mais face à l’inévitable désappointement des lendemains de fête, il faut privilégier l’utile au détriment du futile. Passés ces moments d’ivresse, il va falloir revenir à une vie normale. En honorant ses engagements quotidiens. Lorsque l’on aura fini de digérer les copieux repas arrosés de Noël et de Nouvel an ou de ranger les belles guirlandes et le majestueux arbre de Noël, il faudra faire face aux dépenses incompressibles : frais d’écolage, loyer, eau, électricité, nutrition. Le mois d’après, risque de s’avérer à ce moment-là comme le mois le plus long pour de nombreux salarié...
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