Porter le message le plus loin possible

L’implication des leaders religieux et des chefs traditionnels dans la lutte contre le coronavirus participe de la riposte communautaire. S’il est clair que cette riposte a déjà fait ses preuves face à d’autres épidémies, il est davantage établi qu’elle s’impose dans le cadre des mesures barrières censées infléchir la courbe de la pandémie dont 1 334 cas ont déjà été répertoriés au Cameroun à la date du 23 avril 2020. On ne le dira jamais assez, les leaders religieux et les chefs traditionnels sont des autorités morales importantes dans le fonctionnement des communautés à la base de la société. Elles influencent la vie desdites communautés sur les plans religieux, moral, politique, social, économique et culturel. A telle enseigne que ces autorités sont incontournables. Qu’il s’agisse du prêtre, du pasteur, de l’imam, du lamido, du lawan, du fon, ou de n’importe quel chef de premier degré, de deuxième degré ou de troisième degré, les activités menées par les autorités religieuses et traditionnelles ont une incidence directe sur la vie des populations. Elles sont donc mieux placées pour intensifier la campagne de promotion des mesures barrières contre le Covid-19 auprès des populations et recueillir leur adhésion pour intensifier la lutte contre cette pandémie. Notamment à travers des célébrations religieuses, des réunions de villages ou des rencontres informelles. En principe, il s’agit d’un exercice abordable pour les autorités religieuses. Toutefois, le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, les convie à franchir les limites de la routine pour porter le message de la sensibilisation le plus loin possible.  

Non seulement les autorités religieuses et traditionnelles sont influentes, mais aussi et surtout elles sont nombreuses, efficaces et disséminées sur l’ensemble du territoire national. Le Cameroun compte environ 300 dénominations re...

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