Minproff FC : une faim de Louves
- Par Priscille Moadougou
- 21 juil. 2020 13:41
- 0 Likes
Depuis plus d’une décennie, cette équipe survole le championnat national.
Au stade olympique de Vogt, situé derrière ledit collège, un tournoi se déroule le vendredi 17 juillet 2020. Parmi les spectateurs se trouve Oudou Kpoumie Mvu, l’entraîneur principal de Louves Minproff. Ce n’est pas tant ce qui se déroule sur l’aire de jeu qui l’intéresse. Mais bien une joueuse qui est aussi venue suivre quelques rencontres. Tout ce qu’on saura, c’est qu’elle jouait jusqu’ici au-delà de nos frontières. « Comme je l’ai fait avec toutes les autres qui ont rejoint le club, je vais lui présenter nos projets (la carrière et la vie après carrière). L’avantage qu’il y a à intégrer le club et les différentes facilités auxquelles elle aura droit », êxplique Oudou Kpoumie Mvu.
C’est au début de la prochaine saison sportive qu’on saura si cette chasse a été fructueuse ou pas. L’objectif est évidemment de continuer à rester le leader dans le football féminin. « Depuis 10 ans, nous avons le dessus sur les autres clubs. Toutefois, on peut remarquer que depuis environ deux ans, pour gagner ce championnat, ça n’a pas été aisé. Les autres équipes sont mieux structurées et les challenges deviennent un peu plus difficiles », reconnaît l’entraîneur principal. En moyenne, Louves Minproff compte un effectif d’une trentaine de joueuses, auxquelles on ajoutera une dizaine de moins de 15 ans. Mais, la rançon de la gloire n’est pas facile à payer. Principal pourvoyeur des différentes catégories des sélections nationales, le club peut parfois se retrouver juste avec 10 voire 11 joueuses en plein championnat.
A ceux qui pensent que Louves Minproff FC ne recrutent que les « produits finis », ce qui explique les bons résultats, l’entraneur répond : « C’est un peu amusant. On ne peut pas reprocher aux grandes équipes d’aller prendre les meilleures ailleurs. On prend beaucoup de temps pour cibler les joueuses ». Non sans égrener le chapelet de joueuses prises quasiment « au berceau » à l’instar de Charlène Meyong Menene, Ngo Back Batoum ou encore Annette Ngo Ndom, à l’époque joueuse de champ reconvertie en gardienne de buts par les techniciens de Louves Minproff FC.
Le club du ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille, qui existe depuis une vingtaine d’années, est une grosse machine sur le plan organisationnelle. Au sommet de la pyramide, il y a le...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires